Casino des Miracles.

Après une longue marche nocturne, je trouvai enfin un bâtiment assez large, pas trop dérangé ni sale avec, comme par hasard, des objets d'un casino qui devait être ici auparavant. Les fenêtres étaient grandes ouvertes et les tables, le comptoir, les jeux... étaient balayés par le vent. L'éclairage de la Lune fut bientôt remplacé par quatre imposantes lampes à pétrole que j'accrochai aux coins de la pièce de façon à ce qu'elles éclairent toute la surface. En un clin d'œil je remarquai et remettrai les jeux éparpillés dans la pièce, certainement à cause d'une attaque des Gobelins comma me l'avait dit Sassou, en marche. Plus grâce à la chance offerte par ma métamorphose que par mes connaissances.
J'allai derrière le comptoir et l'inspectai dans tout les recoins jusqu'à ce que mon sourire sois renouvelé : il y avait encore de l'argent dans la caisse ! Qu'elle veine. Je souriait jusqu'aux oreilles, même quand je du monter sur une échelle branlante au risque de la briser avec moi du même coup pour mettre une enseigne : Le Casino des Miracles.

J'étais déprimé, énormément déprimé. On m'avait dit que les vampires n'avaient
pas de sentiments, encore moins des émotions, mais moi j'en avais. En ce moment,
dans l'état dans lequel j'étais, n'importe qui aurait pu me manipuler pour faire
n'importe quoi. J'entrai dans le bâtiment vide, et m'affalai sur une chaise bien
abimée, pensant que si je restai figé pendant quelques mois, cette sensation
disparaitrait. Je m'aperçus que je me trouvai dans un ancien casino. Sympa la déco,
pensai-je. Je s'essaie de respirer et stoppai les questions qui trottinaient dans ma
tête pour replonger dans ma déprime...

L'enseigne posée, j'étais aller m'avachir sur la chaise derrière le comptoir, profitant des seuls rayons qui n'abimait pas ma jolie peau : ceux de la Lune, qui traversaient les vitres de des fenêtres maintenant fermées. Malgré la chaleur qui avait réussie à s'installer grâce aux lampes, un froid s'installa et je rendis mal à l'aise. Peut être le vent qui s'engouffrait sous une tuile ou l'aura de quelqu'un ayant envie de meurtre ou encore l'aura de quelqu'un de triste. Je remarquai alors les bruits de pas dans la salle, le bruit d'une chaise qui grince puis qui craque sous le poids de quelque chose. Je pu presque entendre un soupir de lacement. Je pris alors la peine de pencher ma tête sur le coté pour regarder le nouveau venu. Cette personne était de dos et me fis penser à une vampire que j'avais croisé auparavant. Il vaux mieux que je ne m'en souvienne pas et que je laisse le caractère de ma métamorphose m'utiliser à sa guise.
Me préparent à un éventuel danger, je laissai ma chance m'envahir pour unique protection. Alors je posa mes coudes sur le comptoir et dit bonsoir, utilisant ma voix portante pour ne pas qu'elle me le fasse répéter.